Tous les hommages rendus à Robert FAHY
Retrouvez ici tous les hommages, souvenirs et photos déposés en la mémoire de Robert FAHY
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ROBERT FAHY
1933 - 2024
Je me souviens d’une des premières fois que je t’ai vu : tu étais garé devant
notre maison au 43 à Moissy, dans une grande voiture bleue marine,
chemise à fleur et teint qui respirait le soleil tahitien. Je devais avoir 8 ans.
Grand-Papa tu l’as été, un peu tardivement mais j’ai vraiment su apprécier
les moments passés en famille en ta compagnie. On se chamaillait pour
avoir le quignon de pain (heureusement qu’il y a en a deux sur une baguette),
Tu nous régalais le palet les dimanches en nous faisant goûter de bons vins
rouges, notamment le Lalande de Pomerol. Mais c’était aussi des moments
de jeux, et j’aimais ces parties de yam’s ou de Scrabble. Tu as été un
grand-père sur le tard et c’était chouette car au final c’était toi le dernier. Je
me souviens t’avoir susurré à l’oreille le prénom de mon premier enfant, un
jour où nous ne savions pas si tu allais t’en sortir avec ta jambe. Mais tu as
étais très combatif, résistant, bravant le covid. Ces dernières années on te
surnommait Pirate. Et pour toi qui a passé du temps sur la mer, je trouve
que ce surnom te sied à merveille. Alors au revoir Pirate et bon vent...
La famille FAHY aime les Tropiques, les mers du Sud, les lagons et le soleil.
Toi le premier, Robert, plusieurs tours de la terre sur la Jeanne d’Arc avant la retraite de la Marine à Tahiti. Ton frère Marc, sa femme
Colette et leur fille Helene t’y rejoignent pour 6 ans. Nous passerons des supers moments à Pirea et à Moorea. Des souvenirs de
fonds marins magnifiques jamais retrouvés ailleurs. Nous faisions des randonnées, de la pirogue, nagions en palmes et tuba dans le
lagon, mangions des oursins les fesses dans l’eau… Autour de Mahina et sa plage de sable noir, nous faisions du vélo à trois avec
Marc. Je rigole encore d’un beau gadin où nous nous suivions de trop près peut être et nous sommes tous tombés les uns après les
autres vers le Trou du Souffleur… Rando / pique-niques au bord de la rivière Papenoo, baignades en eau douce proche de cascades.
Une végétation tropicale luxuriante et inoubliable.
Tu as toujours été sportif, battant, amoureux de la vie, des bons petits plats et de dives bouteilles. Aprés notre retour de Tahiti à
Amiens, c’était super de rester en contact grâce à Anne Olivia et Edmée, de te parler en direct de rugby et de Tahiti dans tes
residences et de célébrer tes 90 ans tahitiens au Mans. Un grand moment intense de retrouvailles, de rencontres, mon cher tonton.
Robert : un ami et confident
Nous faisons connaissance
en 2008 et les semaines
passant, une amitié sincère
naît entre nous.
Je me souviens de nos
fameux apéros du lundi qui se
prolongent...
Dès lors, je découvre un
homme intellectuel,
intelligent, toujours positif,
serein etc..
On se raconte nos vies (nos
joies, nos peines).
J'ai la chance de faire la
connaissance de Brigitte
avec laquelle nos partageons
de bons moments de repas
chez vous.
Vous m'avez également fait
découvrir des cérémonies de
Confrérie de vin
accompagnées de ses
fameux repas que j'ai
beaucoup appréciées.
Je faisais un peu partie de
votre vie.
Nous nous sommes perdus
de vue en raison du Covid et
d'éloignement géographique,
mais j'ai été très heureuse de
vous revoir pour fêter vos 90
"printemps". journée
ensoleillée par des danses
tahitiennes chères à votre
cœur.
Anne-Olivia et Michel vous
avez réservé une belle
surprise..
J'ai été très heureuse de faire
connaissance de toute votre
famille dont vous me parliez
si souvent.
Aujourd'hui, votre départ
m'attriste, mais vous resterez
un ami cher à mon coeur..
Votre amie Josette.
Pensées sincéres pour accompagner mon oncle, qui a dirigé mes choix de vie pour faire de moi l'homme que je suis devenu.
Robert, mon petit frère, comme je l’appelais … car le plus jeune des 3!
Il avait 19 ans quand je suis née. Les 2 aînés étaient loin, mariés et pères de famille. Il
était donc mon héros d’enfance : comme lui, je voulais faire l’école navale.
Lors de ses visites, nous jouions puisqu’il aimait cela et il nous y entraînait sous des
formes variées: jeux de cartes et autres, mais aussi lancer du couteau, tir à l’arc, rugby,
etc. Le seul où je lui ai « mis une piquette » , c’était le memory; « misère » !
Plus tard nous recevions sa visite à chaque passage en métropole et nos enfants se
réjouissaient d’aller avec lui à la pâtisserie, et bien sûr jouer ( ah le billet de 50 € qu’on
n’arrive pas à attraper…). Les tissus colorés et autres « tahitienneries » plaisaient bien à
tous .
Cette importance des liens familiaux s’étendait aussi aux lieux, avec de nombreux
séjours dans le berceau géographique de la famille à Biermont et Orvillers: c’était
l’occasion de découvrir les talents culinaires de Robert. Ah le riz complet très… mûr (
c’est bon pour la digestion :?); ou le gruyère aux pâtes ( plus lourd à digérer, mais
tellement meilleur au goût !)
Notre dernière rencontre avec lui était sa fête des 90 ans: et quelle fête ! Il en parlait
ensuite avec joie et reconnaissance, et nous avions envisagé de recommencer pour ses
95 ans!
Nous le ferons là-haut… Bonne route sur les nuages, petit frère!
Robert
Nous avons été ces dernières années très proches l’un de l’autre car tu as remplacé dans mon cœur mon père partit si tôt quand j’étais jeune. Oui en effet je n’ai pas pu avoir de relations adultes avec lui, ce sont ces relations que nous avons entretenues ensemble.
On a parlé ensemble de politique, de sport, surtout de sport automobile, de cyclisme, du tour de France, de ski alpin, de football, et bien d’autres sports.
J’adorais te faire des petits plats quand tu venais à la maison le tout accompagné de vins et de champagnes que tu aimais. Puis ensemble on prenait la goutte autour d’un bon café avec un sucre pour Anne-Olivia comme du temps de son enfance. Tous ces moments ont été des moments de chaleur intenses pour moi car je savais que ceci aurait tôt ou tard une fin. Alors j’ai apprécié tout cela.
J’ai un gros regret c’est de ne pas avoir pu aller à Tahiti quand tu étais plus jeune, notre charge familiale à l’époque ne le permettait pas. Souvent ensemble on parlait de la mer de bateaux, de voile. Tu me disais souvent que tu aurais tellement voulu me montrer ces fonds sous-marins à Tahiti avec les coraux, moi qui avais tellement fait de plongée avec bouteille ou en apnée.
Les parties de Yam's enflammées, d'ailleurs la dernière tu as réussit à me mettre la piquette.
Merci Robert pour ces 15 ans passés ensemble. Ton gendre préféré bien sûr j'étais le seul gendre.
Mon cher Grand papa,
Je me suis toujours dit qu'on avait un lien spécial, sûrement à tort. L'aîné des petits enfants a forcément une forme de responsabilité vis-à-vis du grand père
paternel, celui qui transmet le patronyme, dans mon cas. De multiples souvenirs me resteront de toi. Tu as forcément été un élément majeur de mon goût pour la
mer, pour les sciences, les cartes et le sport ! C'est un héritage que je porte avec fierté quand je pense à toi. Je me remémore avec nostalgie tes discours
endiablés sur la nécessité d'être bon en "maths et physique", de ne pas être un "petit con", de pas trop traîner à mettre son "zéro en montant". Les parties de
whist sont maintenant ancrées en moi comme impossible à dissocier de toi.
J'ai souvent pensé à cet été passé ensemble à Tahiti où je t'ai découvert, dans ton élément, sous un nouveau jour pour moi. J'ai été marqué par ton aura, ce
rayonnement que tu étais capable de transmettre aux gens, et qui a forcément déteint sur moi. Tu resteras un élément majeur de ma construction en tant que
personne, je penserai toujours à toi et te remercie pour ce que tu as été pour moi.
Bon vent Grand Papa !
Ces fameux repas
Avec une de ses nombreuses arrière
petite fille, Swann
Grand-papa,
Tu as fait de moi une partie de l’homme
que je suis devenu aujourd’hui. Je me
souviendrai de tous ces bons moments
passés ensemble. Tu m’as donné le goût
du jeu, des cartes, du sport et peut être
du vin aussi…
Je pense souvent à ces deux mois passés
juste tous les deux à Tahiti. Tu m’as offert
des souvenirs inoubliables. Mes premières
gorgées de vin, les chinoiseries, le bateau,
la plongée, le saut de l’ange et tellement
plus encore.
Puis ces moments précieux passés aux
merles chaque année au printemps.
Les déjeuners, les dîners, les parties de
golf, les visites de châteaux de vin et tant
d’autres choses.
Des moments de vie qui nous ont lié à
jamais.
Ma famille et toute l’équipe des Merles se
joignent à moi pour ce dernier hommage.
Alors cher Grand-papa merci pour tout,
bon vent et « Manuia »
Ton voyou Remy
Grand papa,
Un irlando tahitien né en Haute Marne, c'est
déjà tout un programme, une belle légende
familiale. À travers cette fabulation (que tu
conviendras farfelu car nous ne sommes
visiblement ni irlandais ni tahitiens ou
simplement par assimilation) que mon
imaginaire enfantin a façonné ton histoire,
notre histoire. Et que je suis devenu moi
aussi des années plus tard l'irlando tahitien
de ma bande de potes, toujours par
assimilation.
Devenu père, c'est maintenant a mes
enfants que je me dois de faire vivre ton
histoire, notre histoire : a travers une partie
de Wist ou de Yams, à travers un goût avisé
pour le polo Lacoste, a travers les légendes
et les mythes de Tahiti, a travers le kir (au
bourgogne aligoté bien-sûr), a travers le
dégoût des autoroutes et l'amour des
petites routes, a travers le vélo...
Bon vent Grand-Papa et Manuia comme on
dit a Tahiti,
Clément
Tu es parti avant nous, bien trop vite et tu
nous rappelles qu' ici-bas, notre vie est peu
de chose....
Nous te souhaitons de reposer en paix Robert
Fahy, notre frère de cœur.
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